Sundry texts / Max Chemla
  |  Max Chemla  |  Gérard Mordillat   |  Claude Froulin   |  
Max CHEMLA (Poet)

SUZEL GALIA et la figure aimante.

Elle sculpte et elle peint. Sa sculpture prend les corps que sa peinture offre.
Dans les larges à-plats du brou de noix sont fixées les images des femmes rêvées et qui pourtant sont ici, si prés et lointaines dans le mol abandon d’après l’amour. La plume a tracé un trait sûr d’un profond noir qui abrite un être seulement à demi-caché.
Parfois un mâle, plus ou moins faux, promène son être comme un cygne…
Les attributs de l’humain, figures et corps sont beaux et féconds dans le léger écart avec la copie de la nature, écart qui embellit et enrichit l’œuvre.
Comme plus prés de la vie organique, le bois et le fer travaillent la symbolique en exprimant la prière et l’élan – ou la peur – et l’enfantement.
Sur les faces du bloc-pyramide apparemment brut le globe prend forme et peut exister malgré les légers écarts dans la pierre, et le caché se montre à qui veut le prendre entre le grain et le lisse de la pierre.
Arrondis et tranchants se disputent le dessin des pierres, à la fois tendresse et séparation tandis que le bois et le plâtre noir et patiné sont courbes matières sous la main et au regard.La sphère, et les variations sur elle-même sont visages, et rotondités qui se répondent..
Enfin la pierre travaillée devient précieuse.